Dès les débuts de l'aviation, des pionniers ont pensé rassembler dans un même véhicule les avantages de l'un et de l'autre mode :
le mode automobile permet le porte à porte et l'accès à des zones d'habitat trop dense ou dépourvues d'aérodrome,
le mode avion permet de franchir des distances en principe supérieures dans de meilleures conditions de confort et de rapidité et également les zones maritimes ou dépourvues de routes.
Mais les défauts inhérents à chaque mode, souvent contradictoires, sont à prendre en compte :
le rapport poids/puissance d'une automobile est bien supérieur au rapport équivalent d'un avion : la motorisation du mode avion est sur-dimensionnée pour le mode auto,
un véhicule routier doit disposer d'une structure et d'une liaison au sol assurant sa sécurité, une bonne tenue de route et se conformer aux réglementations de circulation (taille, équipements),
la structure d'un avion, liée à sa voilure et à son dispositif de motorisation est sollicitée en vol et non au roulage,
la motorisation avion doit fonctionner à des altitudes et températures inconnues d'un véhicule automobile ordinaire qui lui-même doit disposer d'une motorisation souple, économe et silencieuse,
les réglementations, les connaissances et les capacités demandées à un conducteur et à un pilote sont très différentes,
Tout ceci explique que, même si les tentatives ont été assez nombreuses avec parfois des réalisations originales, aucune n' a, à l'heure actuelle, eu de développement pratique et économique.
Quelques tentatives existent toujours comme l'Aerocar 2000 ou l' iCar 101 français qui utilisera des ailes centrifugées télescopiques à effet Magnus et qui sont toujours à l'état de projet. Mais il faut encore et surtout mentionner le Terrafugia Transition, modèle qui semble révolutioner le concepte.
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